1ER FEVRIER 2014
Après le mode de vie unique , les villes toutes semblables les unes aux autres, après la pensée unique, voici venir le genre unique fondé par les "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe" de l'OMS.
Afin de booster l'intégration des personnes fâchées avec leur état-civil, l'OMS a décidé d'
agir sur ce qu’elle appelle « les représentations des enfants".
Elle souhaite que tous les enfants européens soient informés des différentes formes de
sexualités, et surtout que tous sachent que : "Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais que ce n'est pas pour autant que nous pouvons nous
qualifier de masculin ou de féminin". Posant ainsi les enfants devant cette vaste quête d'identité : à eux de distinguer mâle de masculin et femelle de féminin, énigme à laquelle
jamais aucun chercheur n'a encore répondu en termes scientifiques ... Ils n'ont qu'à se débrouiller, afin de ne pas répéter les erreurs de leurs parents trop stéréotypés.
Peut-on espérer que les enfants apporteront enfin une réponse neuve ?
nous espérons qu'ils n'en déduiront pas qu'ils sont des escargots.(car la survie de l'espèce pourrait en pâtir).
"Ce programme se confrontera à une résistance fondée sur des peurs et des préjugés. »
a prophétisé le texte de l'OMS et pour une bonne raison :
Les "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe" ajoutent que les états doivent être les seul
éducateurs sexuels, les parents étant seulement désignés comme des "sources informelles "de savoir ("sources informelles" selon l'expression exacte utilisée par ce programme ).
Propos qu'on peut mettre en parallèle à ceux de la sénatrice socialiste, Laurence Rossignol ,( quelque peu
déformés par tweeter, mais Taddeï y a remis de l'ordre) selon lesquels "Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents".
( ZIC :Que vouliez-vous dire précisément quand vous avez prononcé cette phrase : "Les enfants n'appartiennent
pas à leurs parents" ? (réponse :)"Le sujet du débat dans lequel j'intervenais était l'interdiction du foulard dans les écoles. J'expliquais que la République se doit d'offrir
aux enfants des lieux neutres, comme l'école. Et donc en disant : "Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents" etc....). Quel manque de discernement pour une politique que d'utiliser
de telles expressions, voudrait on nous arracher les prunelles de nos yeux ?
Que personne ne se formalise , dans une société qui se veut laïque jusqu'auboutiste, les parents , quelle que soit leur
confession (ou non - confession) seront traités de manière égalitaire, c'est-à-dire pas bien.
Revenons à nos moutons, les "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe" proposés par l'OMS
prônent une "éducation sexuelle (qui) vise les objectifs suivants : (...) Favoriser le développement psychosexuel des individus en apprenant à (...)développer sa propre
identité sexuelle et ses propres rôles de genre".
Devant un tel charabia, plusieurs questions se posent : l'Etat est-il vraiment concerné par l'identité
sexuelle de ses citoyens ?
Mais surtout son rôle est-il d'aider à développer cette identité ?
Quant à "développer ses propres rôles de genre" ?
De quoi s'agit-il ?
Il faut savoir que les notions de rôle de genre et d’identité de genre sont différentes
et ne corrèlent pas nécessairement entre elles.
Ainsi un être (humain) de sexe biologique mâle (puisqu'il ne s'agit plus d'un garçon selon l'oms...) pourra ne pas adhérer
au stéréotype de rôle du genre masculin (en contrôle de ses émotions par exemple) sans pour autant remettre en doute son identité de genre soit sa représentation de
lui-même en tant qu’homme. Hé bien vla du neuf ! c'est la révolution ? youpi . Ainsi, par principe de réciprocité, une fille pratiquant un sport de combat et d'un naturel belliqueux
pourra tout de même garder son identité de genre de fille ! quelle découverte ! merci de nous accorder ce droit.
En conclusion, l'OMQ, forte du constat que les mentalités n'évoluent que très lentement, a pris la résolution
d'intervenir de façon radicale , via les gouvernements, par des programmes éducatifs.
Pourquoi via les gouvernements ? Étant donné que la politique est ,comme son nom l'indique, relative aux affaires
publiques, au gouvernement de la cité, ?, et puisqu'à priori les citoyens ne sont pas encore autorisés à avoir des relations sexuelles sur les lieux publics ? (à moins qu'une projet
de loi soit en cours d'examen . ?)
Que l'hétérosexualité soit une sexualité dominante majoritaire ou en voie d'extinction , ou que l'homosexualité soit une
sexualité progressiste ou intolérante au sexe opposé, ou même que la bisexualité soit la sexualité universelle, la sexualité doit rester de l'ordre de l'intime.
Que les gouvernements et l'OMS se mêlent par conséquent de ce Qui les regarde...
( Par L'auteur du Blog)
La sortie du document du Bureau régional pour l'Europe de l'OMS intitulé "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe" soulève de nouveau la question du genre ou plutôt du" non genre" (!)
Déjà en Aout 2011 , des députés (faisant écho aux critiques formulées par l'enseignement catholique) avaient
demandé, au ministre de l'éducation nationale de l'époque,
le retrait de manuels de SVT . Les programmes de SVT de première devaient comporter un chapitre intitulé "devenir homme ou femme". Contrairement à ce que pouvait évoquer ce titre,
au lieu de proposer une définition , ce chapitre était traité de manière à semer le doute le plus absolu dans les esprits des ados :
voici le passage, alors incriminé, d'un manuel publié par Hachette :
"Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle mais ce n'est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie, dans une interaction constante entre le biologique et contexte socio-culturel, est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l'autre".
Mais non ! il ne s'agissait pas d' un sujet de réflexion pour le bac de philo , c était ce que devaient
assimiler tout cru les élèves de première, dans le cadre du cours de science de la vie et de la terre (SVT).
les députés estimaient que ces manuels de SVT faisaient référence à "la théorie du genre sexuel" et expliquaient : "Selon cette théorie, les personnes ne sont plus définies comme hommes et femmes mais comme pratiquants de certaines formes de sexualités: homosexuels, hétérosexuels, bisexuels, transsexuels".
Il s'agissait selon eux d'une "théorie philosophique affirmant que l'identité sexuelle est une construction culturelle".
Dans le monde des sciences sociales, les universitaires concernés précisent qu' il
n’y a pas “une” théorie du genre, mais “des” théories , et en grand nombre, ou plutôt rectifient-ils des" études" de genre. La théorie du genre est donc une non théorie
, cependant elle semble à l'origine d'un nombre important de textes (comme les" "Standards pour l'éducation sexuelle en Europe" de l'OMS ou le rapport « Lutter contre les
stéréotypes filles-garçons » commandé par Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits de la femme, et présenté en ce mois de janvier).
Il devient de plus en plus difficile d'appeler les choses par leur nom , surtout depuis qu'elle n'en n'ont plus, plus de sexe, pas de théorie, plus de cours de biologie remplacés par des tentatives de cours de "science" de la vie et de la terre.
le site vigi-gender.fr, qui s'est constitué pour venir en aide aux parents désorientés par les nouvelles
consignes éducatives, donne cependant une définition du "Gender" (ou "idéologie du genre") :
"L’homme et la femme sont une construction culturelle et sociale indépendante de la réalité
biologique. Par conséquent, Ils ne sont pas homme ou femme. Ils se définissent par l’orientation sexuelle qu'il choisissent :homosexuel, bisexuel, hétérosexuel, transsexuel….Je suis ce que je
veux".
Tout ceci m'inspire cette réflexion : Qui sommes-nous, où sommes nous et où courrons-nous ?
N.H.F, auteur du Blog